SPOT lance une scène relax, huit nouveaux groupes, Beta Session et NAKED
La vie d'un festivalier est parfois dure et par moments, on a juste besoin d'un moment pour se relaxer les oreilles et les jambes. Le SPOT Festival répond à ces besoins grâce à la scène extérieure Frekvens, dans l'amphitéâtre situé sur le site du festival. Vendredi et samedi après-midi il y aura des DJs et groupes lives pour apporter un peu de musique dans un style plutôt reposant, afin que l'audience puisse profiter d'une atmosphère relaxante et prenne un peu d'air entre deux concerts du SPOT.
Un chanteur et un piano
Le SPOT Festival présente également une nouvelle initiative: « NAKED – a singer and a piano ». Gustav Ljunggren, pianiste et organisateur accompagnera pendant ces deux jours Kim Munk (The Broken Beats), Dorthe Gerlach (Hush), Steffen Westmark (The Blue Van) et Nabiha/Kira Skov qui présenteront leur propres chansons seulement accompagnées d'un piano à queue, laissant ainsi la place aux vocaux. (Nabiha chantera le vendredi 27 mai et Kira Skov le samedi).
Un minimalisme énigmatique et une pop folk qui réchauffe le cœur
Acclamé par la critique, le one-man projet naissant aux chansons touchantes, basé à Aarhus peint les troubles intérieurs. Le style est sombre et noir, pendant que l'anatomie des chansons est sibylline. Avec des rythmes sautillants, trébuchants et une ligne parfois répétitive et électronique, les compositions minimalistes de Messy Shelter évoquent des points communs avec « Kid A » et « In Rainbows » de Radiohead.
Deer Bear vient également d'Aarhus. Le duo est constitué du chanteur du groupe de death metal Koldborn, Lars Bjørn-Hansen et Anne Hjort qui, derrière son parcours académique musical a principalement travaillé dans l'électro pop. Dans cette constellation, quelques chansons contemplatives évoluent avec une orchestration spartiate : guitares occidentales, mélancolie et cordes mielleuses. Tout cet ensemble pour un son organique avec les deux voix entrelacées sans peine, dans cette pop folk doucement mélancolique bien que réconfortante.
Pop réveuse, musique western et rock norvégien libre
Josephine Philip et Ina Lindgreen, qui a joué avec le groupe de ska féminin maintenant dissous Favelachic a apporté sa force et formé le duo d'américaines Darkness Falls qui se plaisent dans leur attirance pour les années 60, les guitares vibrantes et la véritable musique country. Leur univers est atmosphérique et fait penser à un western de Sergio Leone.
De la Norvège, nous avons les vétérans du rock de Bigband dont le rock retro – ou rock libre selon leurs propres termes – a clairement des références au rock blues et mélodique des années 60-70, mais également à un punk rock plus récent.
Sleep Party People est aussi confirmé pour cette édition. Le nom est synonyme de Brian Batz qui a inventé cet univers rêveur durant ses nuits blanches dans sa chambre de Nørrebro, à Copenhague. L'album éponyme de 2010 a été bien reçu par les critiques et par les fans. D'autres pays commencent aussi à montrer de l'intérêt pour Sleep Party People.
Comment survire dans le business de la musique
Finalement Copenhagen Records présente un nouveau projet – Copenhagen Beta, qui se demande si la survie à long terme d'un groupe dépend du business musical, embrassant trois thèmes de base qui sont actuellement en pleine remise en question : les nouvelles technologies, la promotion alternative et la culture de la musique gratuite. En plus d'une introduction de cette initiative, Copenhagen Beta présentera son projet nommé Beta Session où trois nouveaux groupes, Sarah West, Silja et Öberg proposeront de courts concerts.